Ma raison d’être est de vous accompagner pour vous reconstruire après un épuisement professionnel, mettre en place une stratégie pour l’éviter, ou en limiter les facteurs de risque tant au niveau individuel que collectif.
Je suis devenue au fil du temps une patiente experte du sujet pour mieux vous accompagner sur ce sujet si délicat à aborder. Tant au niveau de l’entreprise car on a l’impression d’ouvrir une boite de pandore, qu’à titre individuel tellement il est souvent honteux d’avouer que l’on est touché par ce mal-être…
Pourquoi parler de l’épuisement professionnel ?
Aujourd’hui nous sommes tous concernés par le sujet, même si vous pensez ne pas être concernés cela peut vous arriver, arriver à vos meilleurs éléments, ou à vos proches. Surtout dans la crise sanitaire que nous traversons il est plus qu’urgent d’agir.
Le déni est important pour les personnes touchées il est donc important que l’on devienne vigilants les uns envers les autres. C’est à nous tous d’aider les personnes en burn in à s’en sortir avant que le corps ne lâche pour de bon.
Ce n’est pas une fatalité c’est une réalité dont il faut parler pour le bien-être de tous.
Qu’est-ce que l’épuisement professionnel ?
Le burn-out, surnom bien connu du syndrome d’épuisement professionnel, n’a pas de définition propre, il n’est pas considéré comme une maladie professionnelle pourtant cela s’en rapproche fortement.
Une réalité qui touche de plus en plus de monde, et il est temps de le faire reculer.
Herbert J. Freudenberger le défnit ainsi « Les gens sont victimes d’incendie comme un immeuble sous la tension produite par la vie dans notre monde complexe. Leurs ressources internes en viennent à se consumer comme l’action des flammes ne laissant qu’un immense vide à l’intérieur, même si l’enveloppe externe semble plus ou moins intacte. »
Marie Pezé, utilise cette définition : « Le burn out n’est pas une maladie mais un syndrome d’adaptation. C’est une pente glissante sur laquelle vous vous engagez par conscience professionnelle et par souci de bien faire votre travail. Peu à peu vous vous y enfoncer sans le savoir. Vous tenterez coute que coute de tenir jusqu’à ce que votre corps dise non, car votre mental, lui , tente l’impossible. »
Je le définirai ainsi :
Un mal qui s’installe sans que l’on s’en aperçoive, malgré les signaux qu’il nous envoie, on lutte on monte en pression de l’intérieur, et on en fait toujours plus, c’est un peu comme un ballon que l’on gonflerait trop à la limite de l’explosion.
Une goutte d’eau dans votre quotidien professionnel (ou personnel) provoque un conflit de valeurs trop important pour vous. D’un coup votre corps se met en alerte car c’est trop dur à supporter, vous prévient qu’il ne va plus fonctionner comme avant mais vous ne l’entendez pas, enfin si vous l’entendez mais vous ne l’écoutez pas … progressivement les signaux deviendrons plus important et si vous résister il finira par vous faire arrêter de force ! Il se vide alors totalement de son énergie, comme le ballon qui explose d’un coup, et se vide de son air.
Comment le prévenir ?
En apprenant à détecter les signaux d’alerte pour bien accompagner les personnes qui en souffrent. En apprenant à écouter correctement son corps, et retrouver du plaisir en dehors de son travail pour les personnes qui en souffrent, et à mettre en place une nouvelle organisation dans sa vie.
A titre personnel, il est important de savoir retrouver du plaisir en dehors de son travail, et de s’offrir de vrai temps de déconnexion. pour les personnes qui en souffrent, et à mettre en place une nouvelle organisation dans sa vie.
A titre collectif, il est nécessaire de mettre en place une vigilance collective, car le déni qui touche les personnes en épuisement est ENORME. A défaut de pouvoir changer l’organisation du travail…
Face à l’épuisement le meilleur outil c’est l’épanouissement !
Vous trouverez plus de détails sur ce sujet en lisant ces autres articles :
« Le travail, est censé être bon pour la santé, alors pourquoi tous ces cas de burn-out ? »
« Comment aider quelqu’un que l’on pense être au bord d’un burn-out ? »
Osez en parler ! C’est le premier pas pour agir.
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