Trouver la source du problème

Toute la semaine je vous ai partagé des histoires pour vous faire réfléchir à la qualité de votre travail, et cela m’a fait réaliser tellement de choses au niveau de mon ancien, et de mon nouveau, que je peux vous assurer que quand on décide de donner, on reçoit beaucoup plus en retour !!

Le chemin dont je vous parle dans mes articles, vous l’aurez sans doute compris, parle souvent de ce que les belles personnes rencontrées m’ont partagé pour me reconstruire après un burn-out, et je les en remercie.

Ce burn-out a contribué à engager de nombreux changements dans ma vie, et à remonter loin pour tenter de comprendre la source du problème !! J’ai beaucoup donné dans ce travail d’introspection, et j’ai tellement appris !!!

Dans un mois je serai installée dans une nouvelle ville que je ne connaissais pas au mois de septembre dernier. Indépendante, dans un nouveau domaine d’activité avec tout à construire en famille pour un nouveau départ. Un des mes managers m’avait conseillé de prendre des risques lors de mon bilan de compétences, j’espère qu’elle aura bien vu !

J’espère que le sage[1] aura raison et que les belles personnes seront toujours là, même si je n’en ai aucun doute.

Il y a tellement de « cruches félées »[2] qui attendent enfin qu’on leur dise ce qu’elles font de bien que j’espère pouvoir motiver quelques managers à le faire plus souvent possible pour réveiller les talents de leurs équipes, lors de mes futures formations, et leur permettre de travailler dans les meilleures conditions.

J’espère que mes conseils permettront à certains d’oser ne plus être des singes[3], ou à certains de se rendre compte qu’en effet, ils sont en train de bâtir une cathédrale[4] à plus ou moins long terme.

La mienne c’est d’agir afin de diminuer le nombre de voyageurs qui sont éjectés de notre TGV du business ; d’être présente pendant leur temps d’arrêt plus ou moins long sur le bord du chemin, de les aiguiller tant que possibles à travers les multiples correspondances qui peuvent les faire remonter dans leur TGV en sachant faire des arrêts réguliers, ou parfois monter dans un autre train !

Je ne sais pas combien de temps je resterai dans mon train, ni avec quels voyageurs mais pour le pour le moment je prends énormément de plaisir à rencontrer tous les passagers çà c’est certain. Peut être moi même en prendrai je un nouveau par la suite, qui sait !! Du coup cela me fait penser au train de la vie de Jean d’Ormesson aussi…

Je vous invite pour clore cette série à y réfléchir avec cette histoire.

Les villageois d’Aval se souviennent d’avoir trouvé, il y a bien des années, un premier corps dans la rivière. Les anciens se rappellent à quel point le matériel et les techniques utilisés pour faire face à ce genre de situation étaient rudimentaires. Parfois, disent-ils, il fallait des heures pour repêcher 10 personnes, et même dans ces cas-là, peu survivaient. 

Le nombre de victimes tombées à la rivière a beaucoup augmenté ces dernières années, mais les bonnes gens d’Aval ont relevé le défi de manière remarquable.

Leur système de sauvetage est manifestement le meilleur : la plupart des personnes découvertes dans les eaux tourbillonnantes sont repêchées en 20 minutes, et beaucoup, en moins de 10 minutes.

Seul un petit nombre se noient chaque jour avant l’arrivée des secouristes, ce qui représente une nette amélioration par rapport à la situation antérieure. 

Les gens d’Aval vous diront tous qu’ils sont fiers du nouvel hôpital construit au bord de l’eau, de la flottille de canots de sauvetage prêts à servir à tout instant, des systèmes complets de soins médicaux mis en place pour coordonner toute la main-d’œuvre et du grand nombre de nageurs parfaitement formés et dévoués, toujours prêts à risquer leur vie pour sauver les victimes des eaux furieuses. Il est vrai que tout cet arsenal est coûteux, affirment les Avallois, mais comment une société qui se respecte pourrait-elle faire autrement que de déployer tous les efforts nécessaires, lorsque des vies humaines sont en jeu ?

Bien sûr, quelques habitants d’Aval ont déjà demandé comment il se fait, au départ, que toutes ces personnes tombent dans la rivière, mais la plupart des gens s’intéressent peu à ce qui se passe à Amont. Il semble qu’il y ait tant à faire pour aider les personnes dans la rivière, que personne n’a le temps de remonter à la source du problème. C’est ainsi que vont les choses, parfois.

Source: Ardell, D. 1977

A méditer,

 Je vous souhaite un excellent week-end sous le signe de la musique.

Virginie Lemaire

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