
En cette semaine de qualité de vie au travail je vous invite à réfléchir avec quelques histoires sur la qualité de votre travail, ce que vous y apportez et ce que vous en attendez peut être.
Benjamin Franklin dit « Vous trouverez la clé du succès sous le réveille-matin »
J’aime beaucoup cette citation qui nous fait nous poser la question de notre motivation.
Nous avons tous la nôtre : celle qui nous permet de donner le meilleur de nous chaque jour.
Beaucoup d’entre nous fonctionnons pourtant avec un pilote automatique qui se met en marche, et qui parfois nous fait perdre le sens de nos actions, et leur finalité.
Parfois nous ne savons plus vraiment pourquoi nous le faisons… nous avons perdu notre motivation, et cela nous fait perdre notre bon sens.
Une chose est certaine personne n’a choisi son poste par hasard, il est dû à des compétences que nous avons, à des rencontres que nous avons faites, à des lectures qui ont réveillé une envie, à des opportunités que nous avons su détecter, voire provoquer.
Il y a eu une étincelle qui nous a fait nous mettre en action pour y parvenir à le décrocher ce poste. Nous avons été fier d’y parvenir, et d’intégrer cette entreprise.
Nous travaillons tous pour une finalité qui est pour chacun différente. Se fixer un but qui peut être ambitieux et à long terme peut amener à retrouver du sens. (Pro ou perso).
Je vous invite à lire cette fable pour réfléchir au sens que vous donnez à votre travail :
Les tailleurs de pierre :
En se rendant à Chartres, Charles Peguy aperçoit sur le bord de la route un homme qui casse des cailloux à grands coups de maillet. Les gestes de l’homme sont empreints de rage, sa mine est sombre. Intrigué, Peguy s’arrête et demande :
– « Que faites-vous, Monsieur ? »
– « Vous voyez bien », lui répond l’homme, « je casse des pierres ». Malheureux, le pauvre homme ajoute d’un ton amer : « J’ai mal au dos, j’ai soif, j’ai faim. Mais je n’ai trouvé que ce travail pénible et stupide ».
Un peu plus loin sur le chemin, notre voyageur aperçoit un autre homme qui casse lui aussi des cailloux. Mais son attitude semble un peu différente. Son visage est plus serein, et ses gestes plus harmonieux.
– « Que faites-vous, Monsieur ?», questionne une nouvelle fois Peguy.
– « Je suis casseur de pierre. C’est un travail dur, vous savez, mais il me permet de nourrir ma femme et mes enfants. »
Reprenant son souffle, il esquisse un léger sourire et ajoute : « Et puis allons bon, je suis au grand air, il y a sans doute des situations pires que la mienne ».
Plus loin, notre homme, rencontre un troisième casseur de pierre. Son attitude est totalement différente. Il affiche un franc sourire et il abat sa masse, avec enthousiasme, sur le tas de pierre. Pareille ardeur est belle à voir !
« Que faites-vous ? » demande Peguy
« Moi, répond l’homme, je bâtis une cathédrale ! »
La fable des casseurs de pierres, attribuée à Charles Peguy.
A méditer,
Je vous souhaite une belle journée
Virginie Lemaire
Manage & Vous